Comment faire pour sortir de la boulimie ou comment retrouver une vie épanouie sans boulimie ?
Découvre dans ce nouvel article du blog, tous mes conseils pour y parvenir.
Qu’on se le dise, se sera long et dans certains moments difficiles, mais tu en es capable.
J’en suis certaine.
1 – Le changement ne viendra que de toi
Pendant longtemps, j’ai cru que j’avais besoin d’un chéri pour m’en sortir.
Je pensais que la présence d’un homme dans ma vie m’aiderait à arrêter mes crises de boulimie. Car, je n’imaginais pas me faire vomir aux toilettes alors que chéri se trouvait dans la pièce d’à côté. C’est pas du tout sexy, non ?
Je ne saurais te dire pourquoi, mais j’y croyais dur comme fer.
Eh bien, j’avais tord.
L’emménagement avec mon copain de l’époque, n’a pas fait cesser mes crises. Bien au contraire, elles ont continué de plus belle.
J’ai du faire preuve de plus d’ingéniosité pour qu’il ne s’en aperçoive pas. Ça a marché.
Pendant plusieurs mois, il n’a rien remarqué jusqu’à que je lui en parle.
Après lui avoir confié mon secret le plus lourd, je ne me suis pas sentie particulièrement épaulée.
A partir de ce jour là, j’ai compris que j’étais moi-même la clé pour sortir de la boulimie. J’ai compris qu’il était vain d’attendre qu’un prince charmant me prenne par la main pour consulter un thérapeute.
Tu dois être à l’initiative de ta lutte contre ton TCA. Tes proches peuvent te soutenir dans cette épreuve, mais ne peuvent pas arrêter tes crises à ta place. Tu es la seule à pouvoir le faire.
N’oublie jamais que c’est toi la clé pour sortir de l’enfer de la boulimie.
2 – Réduire la pratique du cardio
En plus de mes vomissements, je pratiquais le running à outrance, tant en salle de sport qu’à l’extérieur. Comme tu t’en doutes, c’était dans l’unique but de compenser mes prises alimentaires et de mincir.
Or, l’excès de cardio peut avoir avoir d’importantes conséquences sur ta santé comme la fonte de tes muscles et un risque de blessures plus élevé.
Mais, l’un des effets qui m’avait le plus frappée : c’est le fait de ne pas maigrir malgré tous mes efforts physiques. Au bout d’un certain moment, mon poids stagnait voire augmentait. Il s’agissait là du ralentissement de mon métabolisme.
C’est récemment que j’ai compris qu’il est nécessaire de pratiquer à la fois des séances de cardio et de renforcement musculaire ou de musculation pour mincir.
Donc, un conseil : arrête les excès de cardio.
3 – Accepter que la prise de poids est parfois nécessaire pour sortir de la boulimie
Pour être honnête, j’avais peur d’arrêter les vomissements par peur de grossir et de ne plus reconnaître mon corps.
Je me sentais plus en sécurité avec mes crises de boulimie vomitive que sans. Les peurs de grossir et de l’inconnu (vivre sans crises) m’ont enfermé pendant longtemps dans le cercle vicieux de la boulimie.
Mais, je suis parvenue à les surmonter, en ne me préoccupant plus de mon poids.
Attention ! Je ne dis pas que sortir de la boulimie = prise de poids obligatoire. Mais, que sortir de la boulimie = retrouver ton poids de forme.
Le poids de forme est ton poids idéal, conditionné par ta génétique, adapté à ton corps et qui réponds à ses besoins physiologiques.
Ainsi, il est possible que tu prennes du poids ou pas.
Dans tous les cas, ne te focalises pas sur tes kilos. A ce stade, ce n’est pas la priorité.
4 – C’est ok de (re)faire une crise pendant ta thérapie
Si après avoir passé plusieurs mois sans crise de boulimie, tu en refais une quel qu’en soit la raison.
Ne panique pas. Car, ce n’est pas une rechute. Loin de là.
Une rechute c’est la reprise évolutive de la boulimie qui était en voie de guérison.
Autrement dit, si après passé plusieurs mois sans crise, tu en refais plus de deux fois par semaine pendant plusieurs semaines, c’est une rechute. Dans ce cas là, consulte vite ton thérapeute.
Ce n’est donc pas une crise inopinée qui va remettre en cause tous tes efforts.
Donc, au lieu de culpabiliser demande toi ce qui à causer cette crise et ce que tu peux faire pour l’éviter la prochaine fois.
5 – Comprendre que la minceur n’est pas clé du bonheur
J’avais pour objectif de perdre 61 kilos.
Pour l’atteindre, je m’acharnais à perdre un maximum de calories à la salle de sport alors que j’avais parfois le ventre vide !
Persuadée d’être plus heureuse en ayant ce poids là, j’ étais prête à tout pour l’avoir.
Pourtant, le jour où j’ai vu le chiffre tant attendu sur la balance, je n’étais pas heureuse. Je ne me trouvais toujours pas jolie.
Bien souvent, les personnes boulimiques pensent qu’être mince est la clé du bonheur et de l’épanouissement personnel, mais c’est un leurre.
Ton bonheur est ailleurs et propre à chacun.
Donc, songe à ta véritable définition du bonheur.
6 – Bannir certaines croyances sur l’alimentation
Moi aussi, je croyais que « manger du pain le soir faisait grossir », que « le gras est à éviter » etc …
Bref, comme beaucoup de personnes souffrant de TCA, j’avais plein d’idée reçues sur l’alimentation.
Il est temps que tu bannisses la croyance selon laquelle tel ou tel aliment fait grossir. C’est faux.
Ce qui fait grossir se ne sont pas les aliments, mais ton comportement alimentaire.
7 – Ne pas se définir par son poids
Ton poids est juste une donnée. Pas un indicateur sur ta personnalité.
Tu vaux bien plus qu’un chiffre sur la balance, non ?
8 – Sortir de la boulimie ce n’est pas juste arrêter les crises
Sortir de la boulimie c’est aussi retrouver un mode alimentaire normal, ne plus avoir peur de grossir et aimer son corps.
A quoi ça sert d’arrêter tes crises de boulimie, si tu t’alimentes mal au point d’avoir tout le temps faim entre les repas ?
A rien.
La faim va entraîner une compulsion alimentaire qui va ensuite entrainer une crise de boulimie puis un comportement compensatoire. Et, ainsi de suite.
Il est important de travailler tous ces autres aspects, pour ne plus être boulimique le restant de tes jours.
9 – Prendre le temps d’expliquer la boulimie à ton entourage
Ne fais pas la même erreur que moi.
Ne pars pas du postulat selon lequel ton chéri, tes parents etc. connaissent ton TCA et ce que tu endures au quotidien. .
Certaines personnes ne savent rien sur ce trouble alimentaire. Et c’est peut être le cas des membres de ta famille. Donc fait preuve de pédagogie en leurs expliquant ce que tu traverses tous les jours en tant que personne boulimique.
Ainsi, ils seront plus à même de te soutenir.
10 – Être patiente
Vivre une nouvelle vie sans boulimie prends du temps.
Ce n’est pas parce que c’est long, que tu ne vas pas y arriver.
Chaque journée est un pas vers cette nouvelle vie.
Apprécie le chemin pour atteindre cet objectif plutôt que le résultat. Crois-moi, le jeu en vaut la chandelle.
11 – Ne plus se peser (tous les jours) est indispensable pour sortir de la boulimie
C’est un moyen très efficace pour ne plus te préoccuper de ton poids et de ta peur de grossir.
Ca a bien fonctionné avec moi.
J’ai enlevé ma balance de la salle de bain pour arrêter de me peser tous les matins et soirs.
Je ne peux que t’inciter à essayer.
12 – Sortir de la boulimie c’est aussi (re)manger sereinement
Pour ne plus retomber dans le piège de ce TCA, il est indispensable de s’alimenter sereinement.
En d ‘autres termes, de ne plus stresser à chaque bouchée, de refuser des invitations au restaurant de peur de ne plus se contrôler face à la nourriture etc.
Tout ça doit s’arrêter pour que tu puisses reprendre une vie normale.
13 – Ne pas se comparer aux autres
La manière et le temps dont tu vas t’en sortir sera différent de ceux de ta voisine.
C’est normal. Tu es unique. Ton parcours de guérison aussi.
Donc, ne te compares pas aux autres.
14 – Prendre le temps de choisir le traitement qui te convient
Je t’en avais parlé dans mon témoignage : Boulimie, comment je m’en suis sortie après des mois d’échec.
Je t’invite à les découvrir si ce n’est pas déjà fait !
Pour connaître les différents traitements contre ce TCA, tu peux aussi mon article : un traitement naturel contre la boulimie, ça existe ?
15 – Apprécier et célébrer chaque étape du processus de guérison
Félicite toi pour chaque victoire aussi minime soit-elle.
Par exemple : manger un dessert sans stresser, avoir accepter une invitation à dîner, manger au restaurant sans te faire vomir après etc.
Toutes ces actions sont un pas de plus pour vers la guérison. Tu peux largement t’en féliciter !
16 – Avoir un bon état d’esprit
Je suis persuadée que l’ état d’esprit ou le mindset a une incidence sur nos résultats.
Je m’explique.
Quand j’ai commencé ma thérapie, j’avais certes des interrogations mais, à aucun moment je n’ai douté de mes capacités à m’en sortir.
Je me suis souviens encore avoir fait du journaling pour poser à plat toutes mes interrogations et commencer ma première séance le plus sereinement possible.
Voici un extrait :
« Je suis à quelques heures de mon rendez-vous.
Je suis un peu (voire beaucoup stressée). Ce qui me surprend car, je ne l’étais pas du tout avant aujourd’hui. Probablement, parce qu’ aujourd’hui, je me rends compte que mon combat vs la boulimie devient concret.
C’est la première fois que je vais me rendre à un rendez-vous dédié à mes crises de boulimie.
Du coup, je suis à la fois excitée et angoissée par cette nouvelle expérience (…) Je me demande vraiment si la thérapie va marcher sur moi. Est-ce que je vais arrêter mes crises de boulimie suite à cette thérapie ? Si ça ne marche pas, quel traitement vais-je devoir suivre pour arrêter la boulimie, et enfin avoir une vie « normale » ?
Ces questions m’angoissent un peu. Je sais très bien que c’est inutile de se prendre la tête de cette manière, alors que rien n’est encore fait.
Je devrais plutôt me concentrer sur l’instant présent et m’investir au maximum sur ce nouveau rendez-vous pour que la thérapie fonctionne. »
Conclusion : Crois toujours en toi et en tes capacités.
17 – Profiter de la thérapie pour réfléchir à ses envies et à ses besoins les plus profonds
Ta vie personnelle est essentiellement tournée autour de tes crises de boulimie et de ton poids.
Tu es H24 obnubilée par ton corps et la nourriture au point de mettre tes désirs profonds entre parenthèse.
Je suis passée par là, moi aussi.
Chaque jour, la seule chose qui m’importait était de dévaliser le supermarché, manger jusqu’à n’en plus finir, puis de me faire vomir.
Ce rituel se répétait au quotidien.
Lorsque j’ai commencé la thérapie, j’ai commencé à m’interroger sur ce que j’aimais réellement faire et ce que je ferais à la place de mes crises de boulimie.
Ça m’a vraiment amené à réfléchir sur mes envies et la femme que je souhaitais devenir.
Ce moment d’introspection m’ a été très bénéfique pour sortir de la boulimie.
Donc prends le temps de répondre à ces questions : Qu’aimerais-tu faire à la place de tes crises de boulimie ? Que souhaites-tu réellement accomplir dans ta vie ?
18 – S’entourer des bonnes personnes
L’entourage peut avoir une incidence bonne ou mauvaise sur ton combat contre la boulimie.
Il importe que tu sois entourée de personnes bienveillantes et encourageantes.
Si ce n’est pas le cas, évite les !
19 – S’intéresser au développement personnel est une aide précieuse et complémentaire à la thérapie
Pour compléter le conseil n° 16 sur le bon état d’esprit, lire des livres, regarder des vidéos youtube ou encore écouter des podcasts sur le développement personnel peut t’aider à adopter un bon mindset pour vaincre la boulimie.
A mon sens, le développement personnel est une aide précieuse et complémentaire à la thérapie. C’est un outil qui peut te permettre d’en apprendre davantage sur toi et d’augmenter ta confiance en soi.
20 – Être persévérante
La lutte contre la boulimie n’est pas linéaire.
Tes peurs, tes pensées et émotions négatives feront surface pendant ton parcours. C’est normal, mais pas simple. Je te le concède.
Cependant, tu as le pouvoir de les surmonter. Ne te laisse submergée par tes peurs et la négativité.
21 – Savoir lâcher prise
L’une des caractéristiques des personnes boulimiques est le contrôle : le contrôle du poids en se pesant plusieurs fois par jour, le contrôle des aliments etc.
Pour sortir de la boulimie, il est indispensable de faire tout le contraire en lâchant prise.
Cela signifie de :
- Laisser ton corps tranquille en retrouvant ton poids de forme.
- Ne plus restreindre ton alimentation, à cause des fausses croyances sur l’alimentation (cf. conseil n° 6) et écouter tes envies.
- Ne plus refouler tes émotions quelle soit négative ou positive. Tu peux choisir de les exprimer à travers le dessin, l’écriture etc.
22 – Réapprendre les bases de la nutrition
Dans mon ebook 100 % gratuit, je te livre le béaba de la nutrition.
Tu peux le télécharger en cliquant sur l’image ci-dessous :
J’espère que ces conseils t’ont plu et t’aideront à sortir de ce TCA.
A très vite 🙂
Aïdi
Top.
Merci Sarah pour ton commentaire 🙂
Bonsoir, je découvre votre site. Je vous remercie pour tous vos précieux conseils.. cela me redonne espoir.
Je vais tenter de les mettre en application dès demain car je ne vois malheureusement plus d autre solution à ma problématique.. c’est un cercle vicieux duquel je n arrive pas à sortir.
J’ai également demandé votre ebook.. des réception, je vais le lire avec intérêt.
Merci à vous,
Jennifer.
Bonsoir Jennifer,
Merci beaucoup pour votre commentaire 🙂
J’espère que la lecture du blog et de l’ebook vous apporteront des éléments de réponse pour vous aider à sortir de ce cercle vicieux.
Si besoin, voici une liste des professionnels de santé susceptibles de vous aider :
Voici des annuaires de professionnels de santé pouvant t’aider :
– annuaire de l’ AAFB : https://www.ffab.fr/
– annuaire de l’association Autrement : https://www.anorexie-et-boulimie.fr/articles-259-adresses-web-utiles.htm
– annuaire de l’association Française de Thérapies Comportementale et Cognitive : https://www.aftcc.org/carte_membres
Belle journée 🙂