Peut-être que tu te reconnaîtras à travers cette histoire d’une (ancienne) boulimique vomitive … qui est la mienne.

J’en ai eu honte pendant de longues années.

Je l’ai caché. Je l’ai nié.

Car, je croyais que je n’étais pas normale.

Pourtant cette histoire, ce passé que j’avais tant détesté fait la personne que je suis maintenant.

Aujourd’hui, j’ai envie de te la partager.

Le poids des mots

J’ai toujours été en surpoids durant mes années collège et lycée. Cela m’a valu beaucoup de moqueries

Lorsque je suis entrée au collège ma mère a commencé à surveiller mon alimentation. Etant (toujours ^^) très gourmande, elle n’hésitait pas à me lancer subtilement une pic pour m’éviter de prendre un dessert ou un goûter.

Pour ne pas la contrarier, je m’arrêtais de manger.

Mais, au fond de moi, j’étais frustrée.

C’est pourquoi, après chaque repas, je piquais des cochonneries que j’avalais en cachette dans ma chambre.

Malheureusement, ma mère a fini par s’en apercevoir, et s’est mise à contrôler davantage mon alimentation.

D’autant plus que mes grignotages n’étaient pas sans conséquence: je grossissais

Et, je n’avais pas pu échapper aux remarques très agréables (ironie!) sur mon corps.

Il m’a ainsi été difficile de m’accepter telle que j’étais et d’avoir confiance en moi.

C’est dans ce contexte que j’ai décidé de perdre du poids.

Le début des régimes à répétition

J’ai fait mon premier régime à l’âge de douze ans. J’étais en classe de cinquième.

Je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais énormément restreint mes quantités de nourriture.

Pour tout te dire, au dîner je ne mangeais qu’une tranche de pain avec un morceau de fromage.

Le résultat a été sans appel. J’ai rapidement perdu du poids. Mon entourage l’avait bien remarqué. J’en étais assez fière. 

Cependant, cette joie a été de courte durée. 

A force de me restreindre, j’ai fini par craquer et par ne plus suivre mon régime. 

Conséquence: J’avais repris tous mes kilos perdus et plus encore.

Cela marque le début de mes années yo-yo.

De l’âge de douze ans jusqu’à dix sept ans, je luttais sans cesse contre mon poids. J’enchaînais les régimes. Mon poids faisait les montagnes russes. 

C’était l’enfer. Je ne supportais plus mon corps. 

Mes années collège et lycée se résumaient donc en trois mots : souffrance, complexe et régime.

La boulimique ou la peur de reprendre du poids

Un peu avant de passer le baccalauréat, j’avais (encore une fois!) entamé un régime drastique.

Mais cette fois-ci, j’étais plus déterminée que jamais à maigrir de manière définitive.

Je voulais à tout prix ne plus revivre ce que j’avais vécu au collège et au lycée.

Bref, j’étais décidée.

Au début de l’été 2008, j’avais atteint mes objectifs de poids. Mon coeur était remplie de joie.

Tout le monde avaient remarqué ma perte de poids. J’avais reçu une pluie de compliments. Je n’en revenais pas!

Je crois que pour la première fois durant ma tendre jeunesse, je m’étais sentie bien dans mon corps.

Face à ce changement, il m’était inconcevable de reprendre du poids et de redevenir la fille  » d’avant », surtout que j’entrais à l’université. C’était comme si une nouvelle page de ma vie s’ouvrait à moi. 

C’est ainsi que l’idée de me faire vomir après les repas commençait à prendre forme dans mon esprit.

Le début des rituels boulimiques

J’ai commencé par me faire vomir une à deux fois par semaine. Je me disais que je le ferai de temps en temps juste pour maintenir mon poids.

J’avais, en effet, réussi à le maintenir, même à perdre quelques kilos, ce dont j’étais ravie.

A ce moment-là, j’étais persuadée de pouvoir contrôler mes vomissements. Je m’étais trompée sur toute la ligne.

Mes crises étaient devenues quotidiennes. Je ne pouvais plus m’en défaire.

Concrètement, une fois rentrée chez moi, je m’installais dans ma chambre, et j’ingurgitais toutes les sucreries préalablement achetées au supermarché. Au moins un tiers de ma bourse étudiante (puis une bonne partie de mon salaire) était dépensé en nourriture.

Je mangeais jusqu’à ce que mon estomac devienne plein à craquer, puis je me réfugiais aux toilettes pour tout vomir.

Les vomissements se succédaient jusqu’à ressentir l’acide gastrique dans ma gorge.

Cette sensation me rassurait. C’était pour moi le signe que je n’avais plus rien dans le ventre.

En agissant de la sorte je croyais avoir trouvé la solution à tous mes problèmes de poids. Encore une fois, je m’étais trompée sur toute la ligne …

J’étais devenue boulimique.

La boulimique ou l’obsédée du contrôle

Mon corps m’obnubilait.

Je me pesais tous les jours. Il fallait que je contrôle mon poids pour être certaine de ne pas avoir pris de kilos.

Mes problèmes de surpoids et de régimes ont été remplacés par un autre : la boulimie.

J’ai continué à être boulimique lorsque j’ai quitté le cocon familiale pour poursuivre mes études dans le sud de la France et lorsque je suis entrée dans la vie active.

Je faisais une crise dès que je rentrais du travail.

C’était comme si une nouvelle facette de ma personnalité faisait surface dès que je me retrouvais seule dans mon appartement. 

Je menais une double vie.

Et aujourd’hui ?

A l’approche des 30 ans, j’ai pris conscience que la vie que je menais n’était pas celle que je souhaitais.

Je rêvais d’entreprendre et d’avoir un impact positif dans la vie d’autrui.

J’ai alors décidé de m’en sortir.

J’ai d’abord cessé mes crises de boulimie grâce à l’hypnose. Puis, de fil en aiguille, j’ai accepté mon corps en passant par une meilleure alimentation.

Ma vie a changé sur tout sur ses aspects. J’ai pris d’importantes décisions dont la création de ce blog. 

Aujourd’hui, je me suis fixée pour objectif d’aider les femmes à se libérer des crises de boulimie grâce à l’hypnose et à retrouver une vie épanouie.

C’est pourquoi, j’ai écrit rien que pour toi un ebook 100 % gratuit : 6 étapes pour se libérer de la boulimie.

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Aïdi